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LES AMOUREUX (Älskande par)
de Mai ZETTERLING

Chroniques féminines
Suède - 1964
Durée : 118 min.
Editions Doriane films

SYNOPSIS
Dans un hôpital de Stockholm, en 1914, Agda, Adèle et Angela sont sur le point d’accoucher. En attendant leur délivrance, ces trois jeunes femmes se remémorent leur enfance, leurs amours et leurs espoirs perdus.
L’occasion pour la cinéaste de livrer, avec humour et engagement, un panorama de la condition féminine en Suède depuis le début du XXe siècle.


POINT DE VUE

La cause des femmes

Ingmar Bergman. Voilà, c'est fait, c'est écrit. Autant commencer par cette ombre qui plane sur Älskande par (Les amoureux), premier long métrage de la réalisatrice suédoise Mai Zetterling réalisé en 1964. Commencer par cette ombre pour mieux s'en débarrasser, respectueusement. Cette ombre prend corps dans la carrière d'actrice de Mai Zetterling dont le premier rôle marquant est celui de l'héroïne de Hets (Tourments) réalisé en 1944 par Alf Sjöberg dont Ingmar Bergman écrit le scénario inspiré de l'une de ses nouvelles et sur lequel il débute comme assistant réalisateur. Elle le retrouve en 1948 pour le personnage principal de Musik i mörker (Musique dans les ténèbres) quatrième film de Bergman où elle y a pour partenaire Gunnar Björnstrand. Mais du temps et de l'expérience seront passés lorsqu'elle envisage la mise en scène. Si elle s'entoure d'une équipe qui ne peut que susciter l'ombre du maître, on pourra simplement penser qu'elle a bon goût. Sa distribution, en particulier, regroupe le fin du fin des acteurs suédois de l'époque. La photographie est signée Sven Nykvist, un des grands maîtres de la lumière qui lui donne un de ces noir et blanc merveilleux qui savent nous plonger quelques décennies en arrière, 1914 en l'occurrence. Un noir et blanc qui fait corps avec le drame, exalte les lourds ciels scandinaves et brille de la vive lumière estivale de ces nordiques contrées. Un noir et blanc qui peut se faire dur et cru quand il scrute les visages en gros plan, dévoilant les âmes comme dans Jungfrukällan (La Source - 1960) ou Persona (1966). Au son également, on trouve un technicien chevronné ayant collaboré avec Bergman : Per-Olof Pettersson qui traite les sons de la nature de façon légèrement onirique ce qui fonctionne bien pour un film construit sur le souvenir. Pour contrebalancer peut être, Zetterling écrit son film avec l'anglais David Hugues à partir d'une nouvelle d'Agnes von Krusenstjerna, Les Demoiselles von Pahlen. Hugues avait déjà collaboré au script du premier court métrage de Zetterling, The war game. C'est également de The war game que vient le monteur, Paul Davies, anglais et quasi débutant lui aussi. Davies, qui travaillera par la suite avec Sam Peckinpah et Jacques Demy, donne rythme et cohérence à un récit choral complexe utilisant le flashback.

Mais l'ombre de Bergman est surtout présente à travers la distribution, brillante je l'ai dit, qui réunit les visages les plus emblématiques de son cinéma. Harriet Andersson, inoubliable Monika, y est Agda la joyeuse domestique, Gunnel Lindblom, la soeur de la jeune fille violée de Jungfrukällan est Adèle frustrée de son mariage, Gio Petré joue la romantique Angela amoureuse de sa jeune tante jouée par Anita Björk , la belle et blonde et grande et sublime Eva Dhalbeck est la grande bourgeoise Mrs. Landborg et l'on croise également le fin visage de Margit Carlqvist. Côté masculin, on retrouve l'inévitable Gunnar Björnstrand dans le rôle du docteur, autoritaire avec pointe de cynisme, et Jan Malmsjö en faible mari d'Adèle. Du récit et de sa structure, les bergmaniens auront noté qu'en 1952, Kvinnors väntan (L'attente des femmes) proposait un triple portrait féminin et que, surtout, en 1958 avec Nära livet (Au Seuil de la vie), le réalisateur réunissait trois femmes dans une maternité pour évoquer les chemins tortueux des rapports entre les sexes, le couple, l'amour, la vie et tout ce qui s'en suit. Mai Zetterling prend le même point de départ pour réaliser un film sensiblement différent qui sait se dégager de cette ombre envahissante.


Le style Zetterling

La scène d'exposition présente Les trois héroïnes réunies dans la clinique du docteur Lewin. Trois situations tranchées. Agda, en retard, saute comme une enfant dans les escaliers pour provoquer l'accouchement, Adèle apprend que son bébé est mort dans son ventre et Angela est venue avec sa tante Petra. Zetterling introduit la dimension homosexuelle de leur relation de manière subtile mais évidente, les filmant comme un couple hétérosexuel dans la même situation, jouant sur un registre léger en opposition avec le tragique de la situation d'Adèle (la glaçante séquence de l'examen gynécologique) pleine de rancœur envers son mari, à la fois présent et inutile. La maternité est filmée comme une prison, froideur des décors, sons métalliques des portes, couloirs qui résonnent. Là encore, Zetterling joue les oppositions de ton, le décor (sinistre) contre le contexte (l'heureux événement) et, sans jamais se départir de l'action hospitalière, donne des clefs et des indices, tissant les relations entre tous ces gens (affectives, amoureuses, de classe, familiales) avant que le récit en flashback ne les explicite, réunissant peu à peu tout ce petit monde autour de la célébration du solstice d'été, neuf mois plus tôt. Si cette première partie peut sembler heurtée, le film dévoile par la suite sa cohérence et la maîtrise de la réalisatrice qui éclate dans la longue séquence finale. Et c'est un premier film. Madame, respect et admiration.

Mai Zetterling donne également dès le début les principes de son style : le mélange des tons, la gravité du fond tempérée d'éclairs de fantaisie, l'usage du gros plan amené par un recadrage plutôt que par une coupe, souvent sur les mains en action, importantes, précision du décor d'époque, dépouillement dans les portraits (saisissant visage d'Adèle sur la table d'examen), virtuosité dans les portraits de groupe qui éclate dans la scène finale où l'action se joue à plusieurs niveaux, plusieurs couples, plusieurs lieux, dedans et dehors. Ce mélange de lutte des sexes et de lutte des classes enveloppé de marivaudage estival évoque La règle du jeu de Jean Renoir. Mai Zetterling aime le cinéma et, pour une première œuvre, en exploite avec gourmandise toutes les possibilités, narratives et techniques comme ce très beau panoramique à 360° enveloppant Angela et un vieux séducteur lors d'une promenade à la campagne. Question de fond, la spécificité de son regard se révèle vite, à l'occasion d'un superbe nu, de dos, Angela encore lors d'une scène troublante où, pensionnaire, elle suscite malgré elle le désir d'une éducatrice. Il y a là un mélange de sensualité et de crudité, une façon directe de filmer le corps féminin débarrassée de toute idéalisation masculine. Ce n'est pas aisé à définir, surtout pour un homme, mais on ressent la féminité du regard, le fait de filmer quelque chose que l'on connait intimement.


Deuxième sexe

Les amoureux est profondément un film de femme, embrassant la cause des femmes. C'est un portrait en coupe de leur condition dans la Suède du début du XXème siècle, tendu comme un miroir à la société occidentale des années 60 et qui trouve un écho certain dans la notre. Zetterling balaie large, de l'épouse frustrée affublée d'un mari faible, à la grande dame entretenant un peintre gigolo en butte aux reproches de ses enfants (de son fils surtout), de la domestique délurée utilisée comme jouet sexuel que l'on marie par convenance, à la romantique homosexuelle affirmée qui se fait faire un enfant par un séducteur sur le retour. La réalisatrice plonge dans les racines de l'enfance et de l'adolescence, racontant l'expérience du pensionnat où, lors qu'une séquence terrible qui cite M (1931) de Fritz Lang, la violence d'un pédophile. L'oppression masculine passe par les actes mais aussi par les mots, ceux du mépris paternaliste du docteur, les manipulations du fils de famille qui entraîne sa sœur dans la réprobation envers leur mère. Les hommes sont chargés sabre au clair : suffisants (hilarante scène des voitures), faibles, obsédés, médiocres, cyniques, lâches, les voilà habillés pour l'hiver scandinave. « On ne peut pas compter sur un homme » déclare Adèle en guise morale au film. Intelligemment, l'oppression sociale traverse les femmes entre elles plus qu'elle ne s'exerce par les hommes ce qui évite de tomber dans la caricature. Autre élément original, l'atmosphère morale n'est pas aussi rigide que ce à quoi l'on pouvait s'attendre. Non sans humour, Zetterling montre Eva Dahlbeck s'afficher avec son peintre et celui-ci répéter de manière bouffonne dans une église son mariage avec Agda que le fils Landborg lui a collé entre les pattes après lui avoir fait un enfant. Plus tard, lors de la nuit de noces, la domestique délaissera son mari tout neuf (mais indifférent) pour filer rejoindre son amant. De la même façon, le rapport entre Angela et Petra semble toléré sinon accepté, il n'est pas, en tant que tel, un ressort dramatique, suscitant juste la remarque amusée du docteur à la tante : « Ce n'est pas toi le père ! ». La principale violence faite aux femmes semble finalement de nature sexuelle, contre leurs désirs, leurs aspirations sentimentales et physiques. Le couple en tant qu'institution est particulièrement mis à mal. Incompréhension et frustration dominent les rapports homme-femme. Le mariage est ridiculisé, manipulé, obsolète. Seul le couple homosexuel semble fonctionner. Ce discours passe à la fois par l'ironie des situations et la sensualité qui baigne le film, que ce soit la scène au pensionnat, celle qui montre Adèle se caresser devant sa glace, le joli passage où madame Landborg surprend son peintre vêtu de sa robe de chambre à plumes, la séquence des jarretières avec Agda, le flirt d'Angela avec le séducteur ou la pétulance sexuelle d'Agda. Le propos féministe de Mai Zetterling passe par les corps. Le film se conclut par le triple accouchement, l'enfant mort né d'Adèle, celui hors champ d'Agda et le plan documentaire sur la violence du moment pour Angela, un plan saisissant, une nouvelle vie sur laquelle plane autant d'espoir que d'inquiétude.

Vincent JOURDAN


Mai Zetterling, pionera de las directoras de cine de Europa

Mai Zetterling, directora de cine de origen sueco, fue una revolucionaria de la cinematografía europea cuando abaandonó su papel de actriz, que comenzó a los dieciséis años, y se dedicó a crear con imágenes un mundo que resultó un revulsivo en la filmografía de este continente. La suya ha sido una lucha contra las convenciones de esa industria, en la que ella abrió una brecha para que se manifestaran libremente las personas de su sexo. Durante su estancia en Madrid, Mai Zetterling asistió a proyecciones de sus filmes y mantuvo esta entrevista con Juan Cruz.

Mai Zetterling ha sido en la historia del cine la pionera de una generación de directoras que prefirieron quedarse detrás de la cámara que ser usadas como objetos de decoración en los sucesivos guiones que se ofrecían a las mujeres actrices. Fue una excelente actriz que a los dieciséis años debutó en su país, Suecia, interpretando a Shakespeare y a Sartre. Luego fue a Gran Bretaña y allí vive hoy, filmando, escribiendo novelas, buscando una soledad en la que se encuentra a sí misma y se da cuenta de que existe como individuo en medio de una sociedad a la que juzga agresiva.Mai Zetterling ha estado en Madrid para asistir al comienzo de un cielo de sus películas, organizado por la Filmoteca Nacional, y en la que ella interviene junto a otras directoras de cine. Los juegos de noche, El juego de la guerra, Las chicas, Los enamorados y The strongest (El más fuerte) están entre las películas exhibidas en la presente semana.

Mai Zetterling está temporalmenle alejada del largometraje porque el mercado del cine exige a cambio del líquido metálico, como le gusta decir a ella en español, una realización comercial a la que ella se niega. «Yo no puedo hacer películas como Superman, que son drogas baratas para satisfacer a la sociedad de consumo. La gente necesita estar segura, tener, estar, hallarse ocupada. Precisan las drogas baratas, que convierten en robots a las personas. Fabrican personajes monstruosos, como Travolta, a quien yo llamo Revolta, cuya actitud hacia las mujeres es deleznable.»

El cine es, para Mai Zetterling, «un juego en el que hay que esperar». A ella no le gusta ir con las olas, sino contra corriente. Por esos sus filmes, los primeros largometrajes que hacía una mujer en Europa, fueron un escándalo y un éxito. El éxito vino alimentado, dice ella hoy, por la sorpresa que produjo en la sociedad cinematográfica que una mujer fuera capaz, de dirigir actores y de expresar ideas con imágenes.

No fue fácil para Mai Zetterling convertirse en la pionera de las directoras de cine en Europa. «Yo era una actriz, de la que, por supuesto, se asumía que no debía ser demasiado inteligente, de modo que me convertían sistemáticamente en un objeto. En el teatro era diferente, pero en el cine la situación era aquella. La mujer tenía tres papeles que desempeñar: el de la secretaria joven y estúpida, el de la esposa aburrida y el de la puta. Para ella no había un carácter real. Los caracteres reales eran para los hombres, los verdaderos protagonistas. Yo no pude soportar esa situación. Quería dirigir, situarme detrás de la cámara. Mi agente no creyó demasiado en esa posibilidad, pero tuve suerte. El jefe del departamento de documentales de la BBC me dio una oportunidad y me pidió que hiciera un filme sobre la vida nómada en el norte de Suecia Perdí dinero en el proyecto, pero me dio una cierta sensación de libertad haberlo llevado a la práctica. A partir de entonces me fijé un plan de cinco años: si al cabo de ese tiempo no realizaba un proyecto de envergadura, abandonaría la dirección. Y a los cuatro años y medio hice Los enamorados, que fue un gran éxito.»

Los enamorados, en la que Mai Zetterling se enfrentaba al tema de la libertad, fue piedra de escándalo para timoratos, que vieron en su tratamiento del tema de la pareja una herejía femenina, siempre más aberrante que las herejías de los hombres.

Después de Los enamorados, Mai Zetterling dirigió Las chicas, un filme que entusiasmó a Simone de Beauvoir, quien le pidió que realizara cinematográficamente su obra El segundo sexo. «Fue muy sorprendente, porque no encontramos dinero para llevar adelante ese proyecto, a pesar de la notoria fama de Simone de Beauvoir y de la importancia del libro.»


La reacción de la crítica

Sobre la reacción de la crítica ante sus primeras películas, Mai Zetterling recuerda una de un comentarista anglosajón, que más o menos, exclamó: «Pero si hace películas como si fuera un hombre.»Mai Zetterling no es, a pesar de su militante historia, una feminista militante en grupos concretos. «He trabajado con los movimientos de liberación de la mujer, pero con frecuencia discuto mucho con sus integrantes, porque difiero sobre los objetivos que se quieren alcanzar. Creo que la mujer debe integrarse suficientemente en la sociedad como para ocupar un lugar autónomo y hacer todo lo que les apetezca desde un punto de vista humano, no específicamente feminista.»

En la actualidad, Mai Zetterling está ocupada en un documental acerca de las necesidades perentorias de los esquimales de Scoresbysund (Groenlandia), que se ven obligados a cazar focas para alimentarse y vestirse. La iniciativa sobre el documental es del Gobiemo groenlandés y trata de mostrar, nos dice Mai Zetterling, que estos esquimales no matan por placer ni acaban con las vidas de los bebés de las focas, sino con las focas adultas.

Este tipo de trabajo documental, en zonas aisladas, en las que la vida es muy difícil, le atraen a Mai Zetterling, «porque complementan mi literatura y me dan ocasión de hallar la soledad, mezclándome al mismo tiempo con otro medio exterior». Cuando era niña, Mai quería ser marinera. Luego pretendió ser exploradora. No es ninguna de las cosas, pero de alguna forma sigue pretendiendo ser ambas.

Hasta el momento, Mai Zetterling ha escrito una novela (Bird of Passage, Ave de paso), publicada en Londres por la prestigiosa Jonathan Cape, y cuatro historias breves. Su última obra es una historia para niños, Ice's Island (Isla de hielo), que también tiene que ver con su experiencia en Groenlandia. Ella se considera una novelista inglesa, puesto que en Inglaterra escribe, lo hace en inglés y considera que éste es un idioma rico, que supone para ella un importante reto.


"Filmar es una tarea monumental"

En un lugar mucho más importante que la literatura y que la cinematografía está ella misma, Mai Zetterling: «Escribir o filmar es una tarea monumental, para la que se necesita una gran preparación. Después de un año de realizar alguna de esas dos actividades necesito soledad para pensar. Porque uno está básicamente solo. Asumir esa circunstancia te da fuerzas y te ayuda a recordar quién eres de verdad.»Su larga ausencia de Suecia, donde sus libros tienen que ser traducidos, no ha supuesto un exilio total para Mai Zetterling, que en dos años sucesivos ha sido llamada para realizar dos películas para la televisión sueca, una para conmemorar el Año Internacional de la Mujer, y otra, este año, para celebrar el Año Internacional del Niño. Estos temas conducen al matrimonio, que ella analiza desde sus ojos profundos y claros: «El matrimonio dejará de existir dentro de medio siglo, calculo. La gente vivirá junta, pero asumirán que esa unión debe acabarse cuando deje de haber novedad en sus vidas. Aquí, en España, será más difícil, por las tradiciones católicas que hay, pero pienso que en los países escandinavos esa tendencia se cumplirá.»
Mai Zetterling se queda sola, fumando un largo cigarrillo de Manila.

— El Pais



FILMOGRAPHY

1993

Morfars Resa
Character: Elin Fromm
Actors: Max von Sydow, Mai Zetterling, Marika Lagercrantz, Ina-Miriam Rosenbaum

1990
Hidden Agenda
Character: Moa
Actors: Frances McDormand, Brian Cox, Brad Dourif, Mai Zetterling, Bernard Archard, Bernard Bloch

1990
The Witches
Character: Helga
Actors: Anjelica Huston, Mai Zetterling, Jasen Fisher, Rowan Atkinson, Bill Paterson

1986
Amorosa
Crew: Director, Editor, Screenwriter
Actors: Stina Ekblad, Erland Josephson, Philip Zandén, Peter Schildt, Olof Thunberg

1985
Ingrid

1983
The Hitchhiker [TV Series]
Crew: Director

1982
Scrubbers
Crew: Director, Screenwriter
Actors: Amanda York, Chrissie Cotterill, Elizabeth Edmonds, Kate Ingram, Debby Bishop

1982
Love
Crew: Director, Screenwriter
Actors: Gordon Thomson, Joni Mitchell, Winston Rekert, Nicholas Campbell, Toni Kalem, Lawrence Z. Dane

1973
Visions of Eight: The Olympics of Motion Picture Achievement
Crew: Director

1968
Doktor Glas
Crew: Director, Screenwriter

1968
The Girls
Crew: Director, Screenwriter
Actors: Bibi Andersson, Harriet Andersson, Gunnel Lindblom

1966
Nattlek
Crew: Director, Screenwriter
Actors: Ingrid Thulin, Keve Hjelm, Jörgen Lindström, Naima Wifstrand

1964
Loving Couples
Crew: Director, Screenwriter
Actors: Harriet Andersson, Gunnel Lindblom, Gio Petre, Anita Björk, Gunnar Björnstrand

1963
The Main Attraction
Character: Gina
Actors: Nancy Kwan, Pat Boone, Mai Zetterling, Yvonne Mitchell, Kieron Moore

1962
The Man Who Finally Died

1962
Only Two Can Play
Character: Elizabeth Gruffydd Williams
Actors: Peter Sellers, Mai Zetterling, Virginia Maskell, Richard Attenborough, Kenneth Griffith

1962
The War Game
Crew: Director, Producer, Screenwriter

1961
Offbeat Character: Ruth Lombard
Actors: William Sylvester, Mai Zetterling, John Meillon, Anthony Dawson, Neil McCarthy

1960
Piccadilly Third Stop
Character: Christine Pready
Actors: Terence Morgan, Yoko Tani, John Crawford, Mai Zetterling, William Hartnell

1960
The Bay of Saint Michel

1960
Of Love and Lust
Actors: Mai Zetterling, Anita Björk, Anders Henrikson, Gunnel Broström, George Fant

1960
Faces in the Dark
Character: Christiane Hammond
Actors: John Gregson, Mai Zetterling, John Ireland, Tony Wright

1959
The Invisible Man: The Prize

1959
Jet Storm
Actors: Richard Attenborough, Stanley Baker, Hermione Baddeley, Bernard Braden, Diane Cilento

1958
Lek Pa Regnabagen
Character: Vanja
Actors: Mai Zetterling, Alf Kjellin, Birger Malmsten, Isa Quensel

1958
The Truth About Women
Character: Julie
Actors: Laurence Harvey, Julie Harris, Diane Cilento, Mai Zetterling, Eva Gabor

1957
Abandon Ship
Character: Julie White
Actors: Tyrone Power, Mai Zetterling, Lloyd Nolan, Stephen Boyd, Moira Lister

1955
A Prize of Gold
Character: Maria
Actors: Richard Widmark, Mai Zetterling, Nigel Patrick, George Cole, Donald Wolfit

1954
Dance Little Lady
Character: Nina Gordon
Actors: Terence Morgan, Mai Zetterling, Guy Rolfe, Eunice Gayson

1954
Knock on Wood
Character: Ilse Nordstrom
Actors: Danny Kaye, Mai Zetterling, Torin Thatcher, David Burns, Leon Askin

1953
Desperate Moment
Character: Anna de Burgh
Actors: Dirk Bogarde, Mai Zetterling, Phillip Friend, Albert Lieven, Frederick Wendhausen

1952
The Frightened Bride
Actors: Andre Morell, Flora Robson, Jane Hylton, Mervyn Johns

1951
Blackmailed
Character: Carol Edwards
Actors: Mai Zetterling, Dirk Bogarde, Fay Compton, Robert Flemyng, Michael Gough

1951
Hell Is Sold Out

1951
The Ringer

1950
The Lost People

1949
The Bad Lord Byron
Character: Teresa Guiccioli
Actors: Dennis Price, Joan Greenwood, Mai Zetterling, Sonia Holm, Linden Travers

1949
The Lost People
Character: Lili
Actors: Dennis Price, Mai Zetterling, Richard Attenborough, Siobhan McKenna, Maxwell Reed

1949
The Romantic Age
Character: Arlette
Actors: Mai Zetterling, Hugh Williams, Margot Grahame, Petula Clark, Carol Marsh

1948
Nu Borjar Livet
Character: Vera Ullman
Actors: Mai Zetterling, Georg Rydeberg

1948
Quartet
Actors: Basil Radford, Naunton Wayne, Dirk Bogarde, Ian Fleming, George Cole, Jack Raine, Cecil Parker, Angela Baddeley

1948
Portrait from Life
Character: Hildegarde
Actors: Mai Zetterling, Guy Rolfe, Patrick Holt, Herbert Lom, Robert Beatty

1947
Iris Och Lojtnantshjarta
Actors: Mai Zetterling, Alf Kjellin, Åke Claesson, Holger Loewenadler

1947
Frieda
Character: Frieda Dawson
Actors: Mai Zetterling, Gilbert Davis, David Farrar, Stanley Escane, Glynis Johns, Flora Robson, Albert Lieven, Barbara Everest, D.A. Clarke-Smith

1947
Musik i Mörker
Character: Ingrid Olofsdotter
Actors: Mai Zetterling, Birger Malmsten, Olof Winnerstrand, Naima Wifstrand, Bibi Skoglund

1946
Driver Dagg Faller Regn
Character: Marit
Actors: Alf Kjellin, Mai Zetterling, Sten Lindgren, Anna Lindahl, Hilda Borgström

1944 Hets
Character: Bertha Olsson
Actors: Stig Järrel, Alf Kjellin, Mai Zetterling, Olof Winnerstrand, Gösta Cederlund

— fandango